Soutenance de HDR de Miguel MONTARGÈS jeudi 4 septembre 2025

2 août 2025 Soutenance de HDR de Miguel MONTARGÈS jeudi 4 septembre 2025

Miguel MONTARGÈS soutiendra son HDR (Habilitation à Diriger des Recherches), intitulée "Cool evolved stars feedback at high angular resolution", le jeudi 4 septembre 2025 à 14h30. Elle aura lieu dans la salle du château, sur le site de Meudon de l’Observatoire de Paris-PSL.

Elle pourra être suivie en direct sur la chaine YouTube du LIRA


Titre de la HDR

Cool evolved stars feedback at high angular resolution.

Composition du jury

  • Ana Palacios, Rapportrice, Observatoire de Recherche Montpelliérain de l’Environnement
  • Céline Reylé, Rapportrice, Observatoire des Sciences de l’Univers Terre Homme Environnement Temps Astronomie
  • Philippe Stee, Rapporteur, Observatoire de la Côte d’Azur
  • Vincent Coudé du Foresto, Examinateur, Observatoire de Paris - PSL
  • Fabien Baron, Examinateur, Georgia State University
  • Alex de Koter, Examinateur, Anton Pannekoek Institute for Astronomy

Résumé

Pour comprendre le destin ultime des étoiles – à l’origine des objets compacts, de l’enrichissement chimique de l’Univers et des briques élémentaires des futures exoplanètes – il est incontournable de caractériser leur perte de masse durant les phases évoluées froides. Celle-ci joue un rôle crucial dans la détermination de la masse finale des étoiles, et dans la constitution du cocon de gaz et de poussières à l’origine des futures nébuleuses planétaires (étoiles de faible masse ou de masse intermédiaire), ou qui va déterminer notre perception des explosions en supernova (étoiles massives).

Mes travaux couvrent trois axes principaux : l’origine de la perte de masse des étoiles supergéantes rouges, les mécanismes structurant le vent stellaire des étoiles de la branche asymptotique des géantes et la formation de la poussière dans l’environnement de ces deux types d’étoiles. Pour cela, j’ai recours à des observations en interférométrie optique, en optique adaptative et polarisation en lumière visible, et en interférométrie millimétrique. Ces observations sont analysées via des modèles analytiques, et des simulations numériques radiatives hydrodynamiques et de transfert radiatif 3D.

À l’avenir, ce domaine va bénéficier d’avancer majeures en termes d’instrumentation (ELT, Vera Rubin Observatory, futurs interféromètres), qui permettront de résoudre des structures inédites des étoiles évoluées et de leur environnement.