Titre de la thèse
Magnétisme dans les étoiles chaudes pulsantes.
Composition du jury
- Paola DI MATTEO Président du jury (LIRA, Observatoire de Paris-PSL)
- Conny AERTS Rapporteure (Institute of Astronomy, KU Leuven)
- Torsten BÖHM Rapporteur (IRAP, Université de Toulouse)
- Pascal PETIT Examinateur (IRAP, Université de Toulouse)
- Victoria ANTOCHI Examinatrice (Danmarks Tekniske Universitet, Copenhagen)
- Coralie NEINER Directrice de thèse (LIRA, Observatoire de Paris-PSL)
- Claude CATALA Directeur de thèse (LIRA, Observatoire de Paris-PSL)
Résumé
Les étoiles variables β Cephei (β Cep) et les étoiles de type B à pulsation lente (SPB) sont les étoiles pulsantes les plus chaudes de la séquence principale. Comprendre leur structure interne et leur évolution est essentiel pour comprendre l’évolution du milieu interstellaire et des galaxies dans leur ensemble. Nous savons que 10% des étoiles OBA présentent des champs magnétiques de surface à grande échelle, et que ceux-ci ont des conséquences significatives sur leur durée de vie. Dans cette thèse, je réalise une étude observationnelle afin d’identifier les variables β Cep et SPB avec des champs magnétiques visibles à la surface. J’identifie non seulement 10 nouvelles étoiles magnétiques β Cep et SPB, mais aussi, parmi l’échantillon OB attendu, des cas où les pulsations de type δ Scuti (δ Sct) et γ Doradus (γ Dor), étoiles habituellement observées dans des étoiles plus froides, peuvent exister en présence de champs magnétiques. Ceci constitue potentiellement le premier exemple d’étoile hybride SPB/δ Sct et les deux premiers pulsateurs magnétiques γ Dor. Je développe les outils nécessaires à la cartographie des champs magnétiques à la surface des étoiles pulsantes grâce à l’imagerie Zeeman-Doppler, et je démontre cette approche sur l’étoile V2052 Oph. Ces travaux permettront de mieux comprendre la modification de la structure interne des étoiles chaudes par les champs magnétiques et, par conséquent, d’élaborer des modèles (magnéto-)astérosismiques plus détaillés.