Titre de la thèse
Le magnétisme stellaire à l’ère des missions spatiales photométriques de hautes précisions.
Composition du jury
- Présidente : Nabila Aghanim
- Rapporteurs : Nadège Meunier, Pascal Petit
- Examinateurs : Laurène Jouve, Magali Deleuil
- Directeurs de thèse : Frédéric Baudin, Réza Samadi
- Invités : Barbara Perri, Charly Pinçon
Résumé
Les taches qui apparaissent à la surface des étoiles ne sont pas de simples poussières, mais d’excellents traceurs du magnétisme stellaire, dont le fonctionnement reste encore méconnu et la diversité inexpliquée. Pourtant, les champs magnétiques stellaires ont un impact direct sur l’habitabilité des planètes, particulièrement la nôtre, la Terre. Pour étudier ce magnétisme, un moyen est de décoder les variations lumineuses des étoiles qui sont induites par ces taches.
Alors que les courbes de lumière concentrent une grande quantité d’informations, leur analyse dans l’espace temporel se heurte à d’insolubles problèmes de dégénérescences. Cette thèse a donc consisté à développer une nouvelle méthode permettant de contourner ces limitations, tout en établissant les premiers liens entre photométrie et simulations 3D afin de mieux comprendre l’expression du magnétisme au travers de ces taches. Ce travail a également pour vocation d’ouvrir de nouvelles perspectives d’analyses pour la mission PLATO prévue pour 2026.